L'intestin, premier organe du système immunitaire
L’intestin est un organe qui a été longtemps mis de côté, en effet les secrets d’un bon transit ne passionnait pas vraiment les scientifiques. De nos jours, il connait un succès grandissant et l’on s’intéresse de plus en plus à cet organe, dont les études scientifiques ont démontré qu’il était bien plus intéressant que juste une étape de la digestion. Son fonctionnement, son contenu et son rôle suscitent aujourd’hui beaucoup d’intérêt.
Le système digestif
L’appareil digestif a pour rôle de transformer les aliments, ils les dégradent pour que les nutriments soient assimilables au niveau de la barrière intestinale. Cela permet de fournir à l’organisme l’énergie nécessaire à son bon fonctionnement.
Lorsque nous mangeons, les aliments parcourent un chemin de 8 mètres entre la bouche et l’anus.
Le laps de temps entre l’arrivée du bol alimentaire dans l’estomac après ingestion et l’arrivée dans la première partie de l’intestin est d’environ 1 à 2 heures. Ensuite, le temps d’absorption est de 4 à 5 heures et le transit colique jusqu’à l’expulsion des selles peut varier entre 2 à 4 jours.
Rôle de l'intestin dans la digestion
La mastication réduit mécaniquement les aliments et la digestion débute à ce stade. Les aliments sont dégradés par des enzymes digestives contenues dans notre salive.
Suite au passage dans l’œsophage, les aliments parviennent à l’estomac qui a pour mission de les réduire en les broyant mais aussi à l’aide de la libération d’acide chlorhydrique et d’enzymes.
- L’intestin grêle
Le chyme, le liquide qui sort de l’estomac, arrive dans l’intestin grêle, qui va se charger de continuer la décomposition des aliments. Long de 4 à 6 mètres, il est composé de 3 parties : le duodénum, le jéjunum et l’iléum.
Dans le duodénum, deux conduits débouchent, l’un provenant du pancréas, et l’autre du foie et de la vésicule biliaire. La bille issue de la vésicule biliaire permet la digestion des graisses, le pancréas lui va libérer 1.5 L d’enzymes qui digèrent les graisses, les protéines et les sucres. En parallèle, tout au long de l’intestin grêle, le corps commence à absorber les éléments nutritifs.
- Le côlon
Le côlon est la dernière étape avant l’excrétion. D’une longueur d’environ 1.50 mètres, le côlon est une zone de stockage et de la récupération d’eau. A ce stade, tous les éléments nutritifs ont été réabsorbés, il ne reste que des fibres. Associés à de l’eau et des bactéries, c’est à ce moment là que ce créent les selles, que le sphincter anal expulse sous le contrôle de la volonté.
Qu'est-ce que le microbiote intestinal ?
La flore intestinale ou microbiote (petite vie) est l’ensemble des micros organismes vivants présents dans le tractus digestif.
L’ensemble de ce microbiote est composé de bactéries, champignons, virus non pathogènes et levures. La composition de la flore intestinale se crée dès la naissance. Lorsque le bebe vient au monde, et qu’il entre en contact avec les substances actives des muqueuses de sa mère, son système immunitaire se crée, c’est ce que l’on appelle l’immunité innée.
Il existe plus de 500 espèces différentes présentes dans le microbiote qui peut représenter une masse de 2 à 3 kilos selon les individus.
D’ailleurs chaque individu possède un système immunitaire qui lui est propre, un peu comme une empreinte digitale.
De récents travaux scientifiques ont prouvé l’interaction entre notre cerveau et nos intestins, là où se situe le système nerveux entérique. Les deux organes peuvent entrer en connexion grâce à 200 millions de neurones en relation.
- Son rôle
- Assurer le bon fonctionnement du système immunitaire en protégeant l’organisme contre l’implantation et la multiplication de bactéries potentiellement dangereuses.
- Permettre une meilleure absorption des vitamines et minéraux.
- Neutraliser certains microbes.
- Limiter les inflammations.
- Réduire la fatigue.
- Réguler le transit intestinal.
- Réduire les ballonnements.
- Ses ennemis
- L’âge : avec le temps, la composition du microbiote évolue. Les bonnes bactéries se raréfient au profit de bactéries opportunistes potentiellement pathogènes qui viennent perturber l’équilibre du microbiote.
- L’environnement : une mauvaise hygiène alimentaire, la pollution, la sédentarité, le tabac, créent souvent des déséquilibres du microbiote.
- Les antibiotiques : ce sont des traitements médicamenteux visant à détruire les bactéries. Ils détruisent les mauvaises bactéries, mais aussi les bonnes.
- Le stress : réputé pour engendrer le vieillissement cellulaire et du stress oxydatif, nuisant à l’ensemble des mécanismes, cellules, bactéries, du corps humain.
Le système immunitaire intestinal
Le système immunitaire intestinal est formé d’un ensemble de mécanismes qui vont agir en synergie, pour à la fois créer un effet barrière mais aussi produire des substances anti microbiennes.
- L’épithélium intestinal
C’est la couche de cellules qui recouvrent les villosités de l’intérieur de l’intestin. Il fait le lien entre l’intérieur de l’intestin et l’intérieur de l’organisme.
Sa fonction est d’absorber les nutriments issus des aliments tout en étant un rempart de défense vis-à-vis des agressions extérieures. Cette barrière est physique et chimique. La barrière physique est représentée par deux mécanismes :
- Des cellules aux jonctions serrées étanches entre les cellules épithéliales. Ces jonctions empêchent l’intrusion et la diffusion d’agents pathogènes.
- Le mucus, qui est présent tout au long du tube digestif et dont l’épaisseur de la couche est maximale dans la dernière partie de l’intestin grêle et dans le côlon.
La barrière chimique est principalement constituée de molécules anti microbes qui sont fabriquées par les cellules épithéliales. Elles ont pour rôle de détruire et stopper la croissance des bactéries.
- L’action du microbiote
Les bactéries qui composent le microbiote vont elles aussi agir pour lutter contre les maladies et infections. Elles produisent des substances aux propriétés analogues à celles des antibiotiques. Enfin, elles libèrent des sortes d’anticorps qui jouent un rôle crucial dans la fonction immunitaire des muqueuses en favorisant les jonctions des cellules épithéliales. Elles permettent de renforcer la défense naturelle de la barrière intestinale.
Les solutions naturelles pour renforcer l'immunité
Lorsque les défenses immunitaires de l’organisme composées de globules blancs (leucocytes, lymphocytes) et du microbiote sont affaiblies (en particulier lors de retour du froid et de l’humidité), un pathogène ou même plusieurs peuvent alors s’installer et dérégler petit à petit le fonctionnement de notre corps.
Voici les troubles que cela peut engendrer :
- Une fatigue persistante et chronique
- Une perturbation du transit
- Des inflammations
- Des maux de ventre et ballonnements
- Problèmes de peau
- Maladies chroniques
Dans ce contexte, des produits et soins à base de plantes, d’huiles essentielles, de fleurs, peuvent être consommés. Ils ont pour avantages de stimuler le système immunitaire et renforcer l’immunité locale de l’intestin.
La fleur echinacee va être recommandée pour stimuler les défenses naturelles et soulager les irritations de la gorge.
Pour renforcer la barrière immunitaire cutanée, il est conseillé d’utiliser un produit sous forme de creme ou gel à base d’aloe vera.
Enfin, pour l’immunité intestinale, le laboratoire Bioénergies propose des compléments alimentaires bénéfiques pour nettoyer l’intestin et renforcer le microbiote :
- Pure colon :
Il aide à rétablir 100 % des fonctions protectrices et assimilatrices des intestins. C’est un complexe d’actifs naturels pour libérer le corps des toxines, lutter contre les désordres organiques fonctionnel et, reconstituer la barrière intestinale.
Les gélules PURE COLON concentrent des actifs reconnus et particulièrement efficaces
Chlorella pure (335 mg) : cette micro-algue aide à éliminer les composants toxiques (métaux lourds) présents dans l’organisme pour aider le côlon à retrouver une fonction normale, purifier les intestins, calmer les irritations intestinales et favoriser la croissance de la flore intestinale bienfaisante.
Pensée sauvage (25 mg d’extrait concentré) : facilite l'élimination des toxines et procure un meilleur confort digestif.
Levures probiotiques (85 mg de saccharomyce boulardii) : contribuent à la reconstitution de la flore intestinale.
Alors qu’il est scientifiquement admis que 1.5 milliards de souches suffisent pour apporter une efficacité, PURE COLON vous apportent 1.7 milliards de souches. Ces souches de microbiote possèdent des propriétés remarquables pour le bien-être intestinal notamment en ce qui concerne la lutte contre les infections. Celles contenues dans PURE CÔLON divise par 3 (2,94) le risque d’infection bactérienne.
- Aloe Vera :
L’Aloe Vera est une plante de la Méditerranée aux vertus proprement extraordinaires connues et utilisées depuis la plus Haute Antiquité. Elle est d'une richesse nutritive incomparable qui lui offre de précieuses propriétés pour la santé et notamment sur le bien-être intestinal, le sommeil, le dynamisme, l’humeur et la peau.
Action digestive : accélère la dégradation des aliments et facilitent le travail digestif stomacal et intestinal.
Action detox : stimule les fonctions émollientes du foie et facilite l’élimination des toxines.
Action immunostimulante : certaines molécules contenues dans la pulpe de l’aloe vera, comme l'acemannan, protègent l’organisme des bactéries et des virus en stimulant les défenses immunitaires.
Action purifiante : participe activement à la purification de la sphère digestive en détruisant les micro organismes nocifs et parasites.
- Probiotiques :
Chaque gélule contient :
- 10 milliards (CFU/g) de probiotiques
- 5 souches différentes : Lactobacillus plantarum, Lactobacillus rhamnosus, Lactobacillus acidophlilus, Bifidobactérium breve, Bifidobactérium longum.
- 1 fibre pré-biotique (inuline de chicorée) pour renforcer l'efficacité des probiotiques.
Les probiotiques agissent de plusieurs façons et agissent en complément :
- Ils entrent en compétition avec l’agent pathogène pour les nutriments disponibles et évitent leur adhésion sur les parois intestinales ;
- Ils stimulent le système immunitaire en augmentant la libération d’anticorps destinés à reconnaître et éliminer les molécules indésirables ;
- Ils sécrètent des agents antimicrobiens tels que les bactériocines, qui luttent contre les agents néfastes.