Comment améliorer le confort circulatoire ?
Des jambes lourdes, des sensations de lourdeurs et parfois même de douleurs, c’est le signe d’une mauvaise circulation sanguine. Aujourd’hui, un adulte sur trois ressent ces troubles qui sont la conséquence d’un mauvais retour veineux et qui peuvent conduire à des varices.
La très renommée sensation de « jambes lourdes » est un mal qui touche près de 15 millions de Françaises et Français. Scientifiquement appelée « insuffisance veineuse », cette affection est en général bénigne même si la gêne occasionnée peut devenir très douloureuse.
Les symptômes sont souvent les mêmes et cela commence par une impression de poids dans les jambes. Ce phénomène est constaté en principe après une longue journée, lors d’épisodes de fatigue ou encore lorsqu’il fait bien chaud. Ensuite, les jambes enflent, peuvent s’engourdir, ce qui indique alors une mauvaise circulation sanguine.
Le difficile retour veineux
Ce dysfonctionnement du flux est le signal visible que les veines, censées assurer le transport du sang des organes jusqu’au cœur, ne font plus leur travail. Car, si les artères sont chargées de transporter le sang du cœur aux organes, les veines assurent, quant à elles, le chemin inverse.
Mais, pour ce faire, elles ont besoin d’un piston donnant l’impulsion suffisante pour que le sang remonte au cœur. Cette impulsion est donnée à la fois par ma contraction du muscle du mollet et par la pression exercée par la voûte plantaire pendant la marche.
Cependant, ces deux actions mécaniques seraient inefficaces sans l’aide de petits clapets, appelés « valvules », situés sur les parois des veines et chargés d’empêcher le sang de redescendre.
Lorsque les valvules ne fonctionnent plus, le fameux syndrome des jambes lourdes n’est pas loin. De plus, si l’on n’y prend pas garde, ce syndrome peut dégénérer jusqu’à l’apparition de varices. Les varices se traduisent par une dilatation des veines, formant un cordon bleuté, le plus souvent visible ou palpable en position debout.
Ces problèmes touchent le plus souvent les femmes car les grossesses répétées et les hormones féminines agissent sur les parois veineuses. Néanmoins, d’autres facteurs plus universels provoquant ces varices affectent hommes et femmes. Outre un caractère héréditaire avéré, elles sont le plus souvent la conséquence de notre mode de vie.
En premier lieu, le manque d’activité physique qui diminue la mécanique musculaire précitée, empêche le retour du sang vers le cœur. Le surpoids, le cholestérol, l’âge et le tabagisme en sont également des déclencheurs importants.
Ces varices, bien que très souvent bénignes, peuvent revêtir un caractère plus sérieux. La stase sanguine (ralentissement ou arrêt de la circulation) peut entraîner la formation de caillots provoquant par la suite une phlébite. Il faut alors rapidement fluidifier le sang pour éliminer ce caillot afin qu’il ne remonte pas dans les artères pulmonaires et déclenche une embolie.
De manière moins grave, les varices peuvent exposer les personnes à des ruptures veineuses internes et externes qui entraînent, dans le premier cas, une hémorragie sous cutanée qui prend la forme d’un hématome, et dans le second cas un saignement spectaculaire.
Quels sont les symptômes d'une mauvaise circulation veineuse ?
Plusieurs symptômes peuvent faire suspecter un trouble de la circulation veineuse.
Parmi ceux-ci, les plus courants sont :
- La sensation de jambes lourdes
- Les jambes et les chevilles gonflées
- Des engourdissements
- Des picotements et démangeaisons
- Des crampes
- La présence de varices
- L’apparition d’ulcères
- Des douleurs
- Un changement de couleur de la peau.
Quels sont les facteurs de risque ?
- L’hérédité : les individus ayant un parent souffrant d’insuffisance veineuse chronique ont 60 % de chance d’être atteints par cette pathologie. La proportion atteint 90 % si les deux parents sont touchés.
- L’âge : au fil du temps, les valvules se fragilisent et n’assument plus leur fonction à 100 %. Le sang stagne dans le bas des membres tandis que les veines subissent une forte pression et se dilatent.
- Le surpoids : plus le poids du corps est important, plus le retour veineux est entravé. Les personnes présentant un IMC (Indice de Masse Corporelle) de plis de 24.9 kg/m² sont celles les plus à risques de développer la pathologie. D’autre part, le surpoids est généralement synonyme de vie sédentaire.
Ce n'est pas une fatalité
Limiter l’apparition de ces ennuis peut se faire au quotidien par l’adoption d’un mode de vie adéquat et quelques solutions faciles à appliquer.
Tout d’abord, le port de vêtements serrés est fortement déconseillé car ils peuvent stopper la circulation.
Il convient également d’éviter les positions debout et assises pendant de longues heures. Enfin, la dilatation des veines s fait en général sous l’action de fortes chaleurs provoquées par les bains, les saunas ou encore les épilations à la cire chaude.
Il faut donc privilégier des jets d’eau froide sur les jambes en fin de douche. On peut y associer une surélévation des pieds la nuit, le port de chaussettes ou bas de contention et un massage régulier des jambes. Boire un litre et demi d’eau au quotidien permet également de bien fluidifier le sang. L’huile d’amande douce appliquée après le bain ou la douche permet d’assouplir la peau. Mais la première des solutions reste l’activité physique. Il est ainsi conseillé de pratiquer le vélo, la natation, la marche et tout autre sport qui a pour fonction d’actionner les muscles des jambes.
On peut aisément associer cette activité physique à des solutions naturelles de massage ou de complémentation alimentaire.
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La solution est donc de prendre soin de ses jambes et de leur apporter une activité indispensable pour que ces désagréments ne vous gâchent pas la vie.